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Luxembourg Insurance Portfolio Template

Le GT Reporting Banques dépositaires a travaillé sur la création d’un standard luxembourgeois nommé LIPT (Luxembourg Insurance Portfolio Template) synthétisant pour tous les investissements, les données que les compagnies doivent intégrer dans leur système d’information afin de remplir toutes leurs obligations réglementaires, conformément aux directives Solvabilité 2 et Émir notamment.

Le template LIPT, destiné en priorité aux banques dépositaires n’échangeant pas avec les compagnies d’assurance de flux (semi)automatique est disponible sur le site de l’ACA (rubrique “publication”) accompagné d’un guide pour sa bonne compréhension, démontrant ainsi la force du template LIPT en tant que standard de place pour les compagnies d’assurance luxembourgeoises.

Ce template est le fruit du travail collectif de 15 entreprises d’assurance (membres effectifs) et 11 membres associés de l’ACA tous actifs durant 18 mois.

Nous souhaitons vous présenter les 2 représentants d’entreprise qui, aux côtés d’Hadrien, ont soutenu et porté ce travail, démontrant ainsi la force du collectif à travers une collaboration exemplaire de tous les participants. Un grand merci !

Pourrais-tu décrire brièvement ton parcours professionnel ?

Jean-François : Au début des années 2000, j’ai eu la chance d’effectuer un stage pour une compagnie d’assurance à Luxembourg qui souhaitait effectuer une étude de marché sur la LPS. Sujet qui n’a eu de cesse de m’intéresser depuis ! Fan de bourse et de produits financiers, j’apprécie l’analyse et la compréhension des règles du CAA. J’ai intégré les équipes de Lombard International, SwissLife, Bâloise et actuellement Allianz Life où j’occupe le rôle de Manager Investment Service.

Pascal : J’ai intégré Lombard International Assurance S.A. en 2004 après avoir effectué un passage chez EFA. Aujourd’hui je suis Head of Data and Systems Integration, en charge de la maintenance de notre système d’administration de fonds ainsi que de la connectivité des données avec nos banques dépositaires partenaires. Mis à part ces deux fonctions principales, je suis aussi en relation avec nos différents fournisseurs de données et je coordonne avec nos équipes IT les demandes de changement qui proviennent de mes collaborateurs.

Vous êtes tous les deux très investis dans le groupe de travail ACA Reporting banques dépositaires, qu’est-ce qui vous motive le plus à participer activement à ces travaux ?

Jean-François : Ce qui me motive le plus, c’est le partage avec mes pairs. Les problématiques liées aux échanges d’informations avec les banques dépositaires sont bien connues des assureurs et en particuliers des équipes techniques de celles-ci. Le partage de nos expériences lors de nos réunions nous a permis de faire le point sur les blocages expérimentés et d’adresser ensemble une liste de données souhaitées.

Pascal : Ce qui me motive le plus dans ce genre de travaux, c’est partager mon expérience et avoir le sentiment du devoir accompli. Lors des discussions que j’ai pu avoir avec les différents assureurs, je me suis aperçu que nous sommes structurés et organisés différemment. Ces discussions ont permis de remettre certaines choses à plat, et ainsi réajuster notre manière de procéder en fonction des expériences partagées par chacun. Je pense que ces échanges ont plutôt été efficaces et appréciés par l’ensemble des collaborateurs.

D’après toi, en quoi le projet de standard LIPT (Luxembourg Insurance Portfolio Template) est une avancée pour le secteur de l’assurance vie luxembourgeois ?

Jean-François : Les fichiers types élaborés sont la concrétisation de longues discussions sur l’ensemble des données nécessaires aux assureurs pour effectuer les travaux tels que calcul de VNI, reporting, etc. Il y avait une réelle nécessité d’adresser une demande standardisée des assureurs aux banques dépositaires.

Pascal : Ce projet devrait permettre aux sociétés d’assurance vie, si ce n’est pas déjà le cas, de se mettre en conformité avec les différentes règlementations luxembourgeoises et européennes : Rapport au CAA, Directive sur la transparence, Directive sur la distribution d’assurances, EMIR… C’est une avancée majeure pour le secteur car c’est la première fois que des sociétés d’assurance s’unissent et parlent d’une seule et même voix auprès de nos banques dépositaires partenaires. Nous sommes confiants que ces dernières sauront répondre favorablement à notre demande.

Durant le projet, qu’est-ce qui t’a semblé être un obstacle et comment a-t-il (s’il l’a été) dépassé ? Aurais-tu un moment particulier ou une anecdote à nous partager ?

Jean-François : Bien que ce sujet ne soit pas concurrentiel, une des problématiques a été de créer un climat de confiance suffisant entre nous. Chaque assureur doit protéger ses secrets de fabrication. L’ACA, en la personne d’Hadrien Bertrand, a joué un rôle clé et permis de trouver le juste milieu entre l’objectif à atteindre et les contraintes des assureurs. Pas d’anecdote particulière, je retiens surtout la réelle bonne ambiance lors de chaque réunion de travail !

Pascal : Je n’ai pas vraiment ressenti d’obstacle durant ce projet. Il est vrai que le début a parfois été compliqué car chaque assureur a exprimé des besoins qui pouvaient parfois être très divergents. Il a donc fallu discuter, expliquer et rationaliser l’ensemble des besoins afin de se mettre d’accord sur les 4 fichiers de données.

Télécharger le guide :

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